Le Bien public – Avril 2012

Talant Molière revisité pour les élèves

Les trois professionnels ont bien servi Molière et vivement intéressé leur auditoire. Photo Bernard Martin Les 3 professionnels ont bien servi Molière et vivement interessé leur auditoire (Photo Bernard Martin)  Bernard Martin

Dans le cadre d’un projet pédagogique, les CE2, CM1 et CM2 se sont retrouvés à l’espace Brassens pour assister à une pièce de théâtre donnée par les acteurs du Rocher des Doms.

Trois classes de l’école Jacques-Prévert ont assisté à la représentation de la toute première comédie écrite par Molière, Le Médecin volant.

Bien calés dans leur fauteuil, les écoliers sont attentifs et réceptifs au jeu des ­artistes. Selon les situations, les commentaires vont bon train, les enfants rient de bon cœur, ­certains s’esclaffent, parfois même ils réagissent en bloc et, un court instant, la pièce devient interactive.

Le théâtre, joué par des professionnels, les intéresse. Il est vrai que le trio d’acteurs du Rocher des Doms (Sylvain Marmorat, Laurence Boyenval, Bénédicte Ressot), ne ménage pas sa peine. Via des mimiques, des postures, une occupation de la scène bien étudiée… la drôlerie est au ­rendez-vous.

Indéniablement, l’expérience est positive. Du théâtre, les élèves de Jacques-Prévert en font à l’école. Pour les prochaines saynètes programmées en classe, les attitudes et le jeu proprement dit, seront probablement influencés parce qu’ils ont vu.

Privilégier ce type de rencontres

Jean-Pierre Jarlaud, directeur de l’école, pense que les enfants ne sont pas trop jeunes pour appréhender ce genre de théâtre. « La pièce, donnée salle Gabin, fait ­partie de notre patrimoine culturel national. Pour les trois classes concernées, il s’agissait d’accéder à une forme de culture hors cadre scolaire. Il est important que les enfants appréhendent le théâtre en direct, avec des acteurs professionnels et avec leur style de jeu. D’une manière générale, on essaie de proposer à nos élèves, le plus souvent possible, des rencontres avec les artistes. »

« Une bonne expérience »

Jean-Pierre Jarlaud poursuit : « Le théâtre hors milieu scolaire est différent de celui que pratiquent les ­enfants en classe. Dans le cadre de notre projet pédagogique, nous avons programmé une activité théâtre en classe. Mais nous ne jouons que de petits sketches. Le plus souvent, les enfants écrivent eux-mêmes les scénarios qu’ils mettent en scène et jouent ensuite. Mais ça reste basique. Cette sortie théâtre est vraiment une bonne ­expérience ».

Le Bien Public – Mars 2012

Talant : Impro pour les jeunes du soutien scolaire

Les enfants des classes primaires des écoles talantaises qui bénéficient en période scolaire d’une aide apportée par l’association Le Soutien scolaire talantais ont été invités à participer, pendant trois jours, à un atelier d’improvisation théâtrale. Pour ce ministage, les responsables du soutien scolaire, avec l’appui financier de la Caisse d’allocation familiales, se sont assuré le concours de Laurence Boyenval, artiste professionnelle de la compagnie talantaise du Rocher des Doms, qui explique : « La priorité est de faire réfléchir les enfants et de leur apprendre à s’exprimer. À partir d’une consigne que je leur donne, les enfants inventent une petite histoire où ils sont un autre personnage que celui du quotidien. Puis ils jouent ce personnage et je les amène à appliquer les notions les plus courantes utilisées lorsqu’un acteur est sur scène face au public ».

Association exclusivement composée de bénévoles, Le Soutien scolaire talantais a vocation à aider les enfants des écoles primaires (du CP au CM2) en difficulté, par un soutien individualisé ou collectif quatre fois par semaine (chaque enfant bénéficie d’une séquence d’environ 1 h 15 par semaine) assuré par des adultes certifiés. Objectifs : les faire progresser et les motiver dans leur parcours scolaire. Ils sont actuellement une dizaine à être concernés. Ils viennent de toutes les écoles de Talant et ils sont aussi amenés à participer à divers jeux à vocation pédagogique.

Le Soutien scolaire talantais est aussi impliqué dans le comité local d’accompagnement à la scolarité avec les autres associations de soutien.

Les jeunes stagiaires en compagnie de Laurence Boyenval. Photo Bernard Martin

Lettre mensuelle Mars 2012

Pas de petit mot de Sylvie, ni de définition ce mois-ci dans la lettre info. Je suis partie quelques jours en résidence à Audincourt et n’ai pas emporté tout le matériel nécessaire pour la réaliser. Aussi, je vous donne quelques infos en vrac.

Tout d’abord, que faisons-nous à Audincourt ? Nous sommes en résidence au Théâtre de l’Unité pour la répétition du spectacle « Ils étaient 29000 », produit par le Théâtre de l’Escalier, et qui sera présenté les 13 et 14 mars au théâtre Les Feuillants à Dijon et le 16 mars à Quétigny. Lire le communiqué ci-après :

COMMUNIQUé 29000

Mais nous avons aussi des dates de tournées pour le Médecin Volant : le 23 mars à Nogent en Bassigny et le 1er avril à Chancenay. La page Calendrier du Blog a été mise à jour. Il y a d’autres dates en avril, mai, et juin… Consultez la.

Les Derniers Devoirs au Théâtre – Le Bien Public 08 janvier 2012

Les derniers devoirs au théâtre

La compagnie Le Rocher des Doms sur scène. Photo SDR

Le Rocher des Doms n’en est pas à sa première création de Calaferte. La Bataille de Waterloo et Clap et Black out ont déjà fait l’objet de représentations. Les Derniers Devoirs ont été présentés avec succès en Avignon. Cette pièce offre à voir la préparation agitée de l’enterrement du grand-père. C’est l’occasion d’observer l’enlisement progressif et drôle d’une famille dans l’amoncellement ridicule des conversations futiles : on parle un peu du cher disparu, mais beaucoup de la cravate, des boutons de manchettes, de la quiche qui a failli brûler, du fromage à acheter pour les invités, de M. Gaudillat, du pain, du journal, des ­courses, des fleurs, des napperons, d’une ­tache sur un pull, d’un souvenir… On y balance entre drame et comédie. Décors et lumière sont ingénieusement adaptés aux trois personnages, représentants d’une petite bourgeoisie. Laurence Boyenval sait rendre le personnage de l’épouse affligée particulièrement vrai et dans le rôle de la fille, Bénédicte Ressot a une présence étonnante.

À voir jeudi 12 janvier à 20 h 30 et vendredi 13 janvier à 14 h 15, au théâtre Gaston-Bernard, à Châtillon-sur-Seine. Tarifs : de 4 € à 12 €. Organisation Châtillon-Scènes.

Info Renseignements et réservations au théâtre, tél. 03.80.91.39.51.