Merci à vous !

Nous avons reçu de nombreux témoignages des spectateurs venus voir les troisième et quatrième représentations de L’Amante Anglaise données les 31 janvier et 1er février aux Feuillants, que ce soit d’adutes, abonnés de l’ABC, spectateurs qui nous suivent depuis de longues années, enseignants, ou inconnus à ce jour, que ce soit des élèves venus des collèges et lycées.

Merci à vous !

Honnêtement, nous aimons lire les articles qui font des éloges. Mais un article élogieux sans vos remerciements, vos félicitations, vos encouragements ne serait rien. Alors continuez à nous faire part de vos remarques, de vos critiques, sur le blog en commentaire, c’est encore mieux, nous pourrons les publier.

Nous jouons pour vous !

Et pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, et qui sont dans la région dijonnaise, il reste encore une date : le 7 février au Polygone à Chevigny Saint Sauveur à 20 h.

20 Comments

  1. Merci Francine pour ce message d’encouragement et de sympathie. A chaque fois que nous lisons une « critique » sur le spectacle d’un de nos confrères sur ce même journal, nous sommes désolés et très attristés nous aussi pour nos camarades. Et nous avons beau savoir que c’est une habitude pour le BP de démolir les créations « locales », nous sommes choqués à chaque fois. Quand ce fut notre tour, (mais ce n’est pas la première fois), s’offraient à nous plusieurs conduites à tenir : la colère et le découragement effectivement, l’indifférence à ce qu’une journaliste, elle-même ayant suivi une option théâtre au lycée et s’étant frottée aux planches, a pu écrire avec la seule intention « d’un cassage de gueule » et la prétention d’être experte en « voix durassienne » , l’envie de faire cesser cette petite dictature du seul journal existant sur le local… Mais le public a réagi avec une telle énergie que nous avons vite oublié ces quelques lignes et avons gardé le plaisir du jeu et de la rencontre avec les spectateurs. Le trac, le doute persistent, mais vous êtes là pour nous dire ce que vous pensez réellement de notre travail. Continuez à vous exprimer.

  2. Je n’ai pas vu la pièce mais j’ai lu « l’article » du Bien public( à savoir quelques lignes expédiées et superficielles comme souvent maintenant dans le BP)qui m’a choquée et attristée, connaissant le professionnalisme de Sylvain et Laurence. Je me mets à leur place et imagine qu’ils doivent ressentir à la fois rage et découragement, heureusement atténués par les témoignages des spectateurs. Qui est cette dame du BP pour être aussi catégorique? Ne pourrait-elle elle aussi se remettre en question? Courage à Laurence et Sylvain pour leurs futurs projets.

  3. J’ai assisté au théâtre de Sens le 11 janvier 2013 à une représentation de l’Amante Anglaise de M.DURAS. Quelle Merveille! Quel cadeau à tous les amoureux de Marguerite Duras!
    Tout ici concoure a offrir aux spectateurs un sublime moment de théâtre,un pur éblouissement! Merci, merci mille fois à Christian Fregnet, à Laurence Boyenval (tout à fait extraordinaire) et à sylvain Marmorat pour leur remarquable sens du texte et la façon tellement juste de servir la langue, si âpre, si précise, si troublante, si essentielle de Marguerite Duras. La mise en scène de Mickaël Lonsdale, l’extrême épure des lumières de Sergio Giovannini ainsi que le dispositif scénique mis en oeuvre, tout ici est au service de l’émotion, et du questionnement.
    Voilà bien longtemps qu’une telle profusion de talents n’avait pas été réunie sur scène, la chaleur de l’accueil du public de Sens et les longs applaudissements qui saluèrent cette formidable représentation en sont la preuve éclatante.
    La Cie le Rocher des Doms signe là une inoubliable création. Encore Bravo! et longue vie à votre spectacle!

  4. A propos de l’amante anglaise, quelle déception que la critique du Bien Public du 2 février ! A se demander si l’auteure de cet article a vraiment vu la même pièce que nous !
    Est-ce qu’une pièce pour exister doit reprendre une mise en scène vieille de 30 ans ? Joue-t-on toujours Molière aujourd’hui comme à l’époque de Louis XIV ou comme au 19ième siècle ?
    Heureusement certains metteurs en scène osent la nouveauté.
    Nous avons particulièrement apprécié le décor minimaliste de la mise en scène qui respecte parfaitement la volonté de l’auteure. Quant au jeu des acteurs, lui aussi il s’effectue dans un dépouillement total : économie des gestes, des déplacements sur scène…donnant toute sa force au texte.
    Le visage de l’accusée, extraordinaire de vérité et de simplicité, traduit bien le vide dans lequel est plongé le personnage. Pourquoi a-t-elle tué ? Pourquoi de cette façon-là ? A-t-elle, elle-même, la réponse à ces deux questions ?
    Dans ce huis-clos théâtral se dégage une force, une émotion rare et il ne nous semble pas que l’on soit obligé de « tonitruer » un texte, comme trop souvent à l’heure actuelle, pour lui donner âpreté et force et pour retrouver « l’âme durassienne ».
    Bravo et merci à la troupe du Rocher des Doms de nous avoir fait vivre ce moment théâtral magnifique.

    Nous enverrons ce texte au rédacteur en chef du Bien public.

    Christiane et Bernard

  5. Merci à vous, et bonne continuation avec vos élèves. Je vous retourne mes félicitations pour avoir osé emmener des élèves voir un spectacle dont l’auteur du texte n’est pas toujours compris, la preuve en est la critique du journal local.

  6. Je suis professeur de lettres et j’ai emmené mes élèves de première STMG voir votre pièce le 31 janvier. Vous avez su retenir leur attention. Un élève a même demandé à la documentaliste le lendemain, si elle avait l’Amante Anglaise au CDI pour le lire. Les lycéens ont été très sensibles au jeu nuancé de la comédienne Laurence Boyenval. Je la félicite, car elle a su faire résonner le texte de M.Duras, auteur que je ne n’apprécie pas forcément.

  7. Bonjour Corinne,
    Je ne sais que répondre. Je suis heureuse si mon interprétation a permis à quelques uns d’entre vous de se sentir proche de Claire Lannes, d’être bouleversés. Un grand merci pour ces quelques lignes que l’on sent encore pleines de l’émotion ressentie au théâtre.

  8. Merci Gérard,
    J’aime lire vos retours sur ce spectacle, chacun y aura trouver quelque chose de différents ! Je suis allée sur ton site en cliquant sur ton nom. Avis à ceux qui lisent ce commentaire, allez visiter le site de Gérard en cliquant sur son nom…

  9. J’ai aimé la représentation de « l’Amante anglaise » parce que la mise en scène minimaliste laissait toute la place à l’interprétation des comédiens et au texte et je me suis laissée emporter par la beauté du texte et les images que Laurence Boyenval a bien su rendre par son interprétation. J’ai eu l’impression de pénétrer dans l’esprit de la meurtrière et Laurence Boyenval a su donner à ce personnage toute sa folie et aussi tout son mystère. L’interrogateur était bien rendu dans ce non personnage toujours dans l’ombre. J’ai aimé aussi au début cette voix qui semblait venir de nulle part. Bref une très bonne soirée et une envie de lire Duras.
    Colette Bouteloup

  10. A vrai dire avec Duras c’était pas gagné ! Et pourtant, le parti pris ultra austère de la mise en scène met particulièrement le texte en valeur. les interprétations sur des registres très différents (émotionnel ou au contraire désincarné)accentuent l’effet de malaise sans doute recherché par Duras. Le texte suscite beaucoup de questions et de questionnements et interroge aussi sur la manière dont on pose les questions et dont on obtient (ou pas) les réponses. A la fin nous restons dans nos interprétations et nos incertitudes ce qui n’est que mieux !
    Un très beau moment de théâtre sans concession aucune aux tics de notre époque (l’agitation à tout prix et pour n’importe quoi).
    Enfin un beau moment de partage avec la classe après le spectacle. L’article ? pas lu… Je ne lis pas ce journal…

  11. Bonjour Paul,

    La référence faite au début de votre message est relative à un article paru dans la presse locale qui donne une critique très négative du spectacle.
    Merci pour votre analyse du spectacle dans laquelle vous n’oubliez personne, ni les 3 comédiens, ni le créateur lumière, ni Marguerite Duras, ni le metteur en scène…. NI LE PUBLIC dont des enfants ou jeunes ados comme le vôtre !
    A vous retrouver bientôt.

  12. Il semble que l’auteur (de qui s’agit-il ?) de cet article n’ait pas vraiment compris la représentation de ce vendredi.
    La mise en scène tout d’abord. Tout est fait pour donner un relief particulier aux deux protagonistes : Pierre d’abord, puis Claire Lannes au centre d’un carré de lumière, espace clos, autour duquel le troisième personnage interrogateur, énigmatique, tourne dans l’ombre, donnant ainsi une grande force au dit de ses questions … Sylvain Marmorat traduit avec une justesse de ton le questionnement mené sous divers angles pour faire émerger le pourquoi du crime. Nous entrainant dans sa logique, nous nous prenons à poser nous-mêmes certaines questions.
    Christian Fregnet, dans ses réponses successives, données avec le naturel et la spontanéité de l’homme honnête, nous rend le mari proche de nous-mêmes. Nous découvrons avec lui, comme si c’était nous, à la fois la désolation de sa relation familiale et la terrible conclusion le concernant (c’est lui qui aurait dû être découpé !).
    Claire quant à elle nous émeut, malgré la tragédie, par sa solitude, par ses éclairs de joie que Laurence Boyenval traduit bien. Lorsqu’elle parle de l’amant de Cahors ou de Alfonso, c’est-à-dire de ses espoirs de bonheur déçus, elle rend palpable le désarroi et l’immense solitude de la criminelle. Finalement l’actrice nous aide à comprendre cette quête d’échange, malgré l’emmurement de Claire. Elle nous fait vivre son isolement, de l’intérieur : le sentiment de Claire d’être perdue à la vie depuis longtemps. Donnant à réfléchir sur folie et incommunicabilité … qui se retrouve dans la frustration de Claire devant l’indifférence manifestée par l’interrogateur lorsque celui-ci se décourage de questionner …
    Bref nous avons, avec ma femme, beaucoup apprécié le jeu de cette pièce. Mais si j’en juge par l’attention soutenue tout au long du spectacle par notre fils Florian (il n’a pourtant que 11 ans) et par les quatre rappels demandés par le public, il semble que notre enthousiasme ait été largement partagé.

  13. L’amante anglaise est une énigme. Claire Lannes aime son jardin. Elle aime particulièrement cette plante odorante et fleurie, la menthe anglaise. On ignore pourquoi, Claire l’appelle l’amante anglaise. Dans sa robe fleurie et son petit gilet de laine, Laurence Boyenval incarne absolument Claire Lannes, dans un registre subtil et fort à la fois. Tout sonne juste : sa gaucherie, son mutisme, sa lumière lorsqu’elle évoque le bonheur de Cahors. Et elle est bouleversante. Pour moi Claire Lannes n’est pas folle, elle est confrontée à l’indicible. La mise en scène, dépouillée à l’extrême, sert le texte au plus près, permet à l’interrogateur, neutre, distant, sans jugement, magnifiquement servi par Sylvain Marmorat, délibérément sobre, dans l’ombre, de creuser et chercher encore. Bien sûr, on ne comprendra pas, on ne doit pas comprendre le geste de Claire. Un très grand moment de théâtre.

  14. Merci Yves pour ce commentaire. Votre compliment nous touche, et nous ne bouderons pas notre bonheur ! Pour ce qui est de la voix off, nous devons avouer que nous avons eu quelques soucis avec la sono des Feuillants jeudi soir, et que la voix de Sylvain en était déformée. Peut-être ce son pas très agréable était du à cela. Vendredi nous nous sommes mis à la recherche d’un micro plus performant et le son était plus régulier. Le choix de la voix off en première partie est volontaire, afin de laisser « le mari » dans une solitude, peut-être celle que Claire Lannes a connu toute sa vie… à chacun son interprétation.
    Amicalement

  15. De temps en temps il y a des spectacles qui vous marquent et dont l’écho longtemps nous affecte.Pour moi l’ Amante anglaise sera de ceux là. Merci à vous. Je me sens mieux! Et c’était bien beau.
    Un détail pourtant: la voix off de la première partie: je ne me suis pas très bien expliqué ce off au son pas très agréable. J’aurais préféré que l’on se passât de micro et
    que l’on vît l’interrogateur. Mais baste, ne boudons pas le bonheur !
    Amicalement Yves D

  16. Merci Simon, tu es un jeune spectateur. Nous sommes ravis que cette rencontre théâtrale t’ait satisfait, et nous espérons qu’elle t’encouragera à continuer à fréquenter les salles de spectacle.

  17. J’ai 12 ans, je suis en 5ème.
    Je suis venu vendredi soir, et j’ai trouvé ça très prenant, il y avait beaucoup d’émotion, je me suis concentré jusqu’au bout pour savoir ce qui se cachait derrière cette histoire. Merci à la troupe pour cette soirée.
    Simon

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