Le Bien public 3 nov 2010

Installée depuis 1989 à Talant,le Rocher des Doms se produira, bien sûr, à plusieurs reprises dans la commune, mais le temps fort viendra, dès la mi-novembre, avec un départ, un mois durant, en Nouvelle-Calédonie pour de nombreuses représentations. Les comédiens seront sur le tarmac le 15 novembre après avoir récité leurs gammes (pour un spectacle déjà bien rodé) quelques jours auparavant face au public talantais.

Le programme de la troupe de théâtre est, en ce moment, des plus chargé. Elle est en effet sur la brèche avec quatre spectacles donnés en alternance.

Deux Calaferte : Clap et Black-out (saynètes où le spectateur passe de situations absurdes ou cruelles à la cocasserie et même à une véritable drôlerie) et Les Derniers Devoirs (une comédie) ; Fugua Oratorio, une pièce de Jean-Michel Baudoin, jouée récemment aux Feuillants (deux couples que tout sépare sont réunis par l’incompréhension, puis l’espoir), et Le Médecin volant, de Molière, la première comédie écrite par Jean-Baptiste Poclain en vers et en prose et créée en 1645 (une farce virevoltante et burlesque).

Évidemment, toutes ces œuvres seront au programme de la vie culturelle talantaise. Première de Les Derniers Devoirs, aujourd’hui et vendredi 5 novembre, à 20 h 30, salle Gabin, avant de s’envoler pour Nouméa.

En ce qui concerne les projets, Sylvain Marmorat et Laurence Boyenval se montrent discrets, mais avouent tout de même qu’une pièce de Marguerite Duras, L’Amante anglaise, devrait être prête pour fin 2011.

Une école de théâtre reconnue

Depuis 1989, date à laquelle nous avons commencé à enseigner le théâtre, nous avons eu des centaines d’élèves, dont certains sont devenus professionnels », précise Sylvain Marmorat. Les cours sont dispensés aux enfants, aux adolescents, mais aussi aux adultes et connaissent un succès qui ne se dément pas au fil du temps (les cours adultes affichent d’ailleurs complet).

Nouveau cette année : pour un cycle qui devrait durer quatre ans, Laurence Byenval enseigne le théâtre au collège Boris-Vian. « On vient de commencer et nous en sommes pour le moment aux balbutiements », précise l’artiste. « Il s’agit en effet d’une classe de 6 e que nous allons initier dans un premier temps aux rudiments du théâtre et qui va progresser selon un programme qui nous conduira ensemble ­jusqu’en classe de 3 e. Une collaboration avec Alexandra Frebault, écrivain de théâtre, est d’ailleurs au ­programme de l’année ­scolaire en cours, dans le ­cadre d’un module d’atelier d’écri­ture ».

B. Martin

Laisser un commentaire

*